Figure-vous que l’Organisation mondiale de la santé vient de publier des chiffres qui font froid dans le dos. Chaque jour, 10 000 Européens meurent d’une maladie cardiovasculaire. Oui, vous avez bien lu ! C’est comme si une ville entière disparaissait chaque semaine. Et le plus troublant dans cette histoire ? Une bonne alimentation pourrait sauver bon nombre de ces vies. Mais comment en sommes-nous arrivés là ?
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Un continent au cœur fragile
Le 15 mai dernier, j’ai découvert avec stupeur le communiqué de l’OMS. L’Europe détient le triste record mondial de prévalence des maladies cardiovasculaires : 37% ! C’est énorme, non ?
Mais attendez, ça devient encore plus intéressant. Ce taux n’est pas uniforme du tout. C’est comme pour la météo en Europe – il fait bien plus « mauvais » à l’Est qu’à l’Ouest. Les pays d’Europe orientale affichent des taux nettement plus élevés, avec un risque de décès prématuré qui donne le vertige.
Et nous, les Français ? On s’en sort plutôt bien, avec un taux d’environ 30%. On partage ce relatif « privilège » avec l’Allemagne et Malte. Ouf ! Mais ne nous réjouissons pas trop vite…
Un coût humain et financier considérable
Même si nous sommes moins touchés que nos voisins de l’Est, le coût reste astronomique. Les maladies cardiovasculaires pèsent près de 19 milliards d’euros par an sur notre système de santé. C’est comme si chaque Français donnait 300€ chaque année juste pour ça !
Et savez-vous quoi ? Une personne sur cinq souffrant d’hypertension en France n’est pas traitée. Ça fait réfléchir, pas vrai ?
Le coupable salé qui se cache dans nos assiettes
J’ai une petite expérience personnelle à vous raconter. L’autre jour, j’ai voulu mesurer ma consommation quotidienne de sel. J’ai pris une cuillère à café, l’ai remplie de sel et l’ai regardée fixement. « Voilà ce que l’OMS recommande comme maximum par jour », me suis-je dit. Et franchement, en faisant le compte de mes repas, j’ai compris que j’étais largement au-dessus !
Et je ne suis pas seul. En moyenne, un Français avale 8 grammes de sel par jour. C’est 60% de trop ! Les Espagnols, eux, sont à 9 grammes. Et plus on va vers l’Est, plus les chiffres augmentent. Seuls Chypre et Malte respectent la limite des 5 grammes recommandés.
Pays | Consommation moyenne de sel (g/jour) | Dépassement des recommandations |
---|---|---|
France | 8g | +60% |
Espagne | 9g | +80% |
Chypre/Malte | ≤5g | Conforme |
Pays d’Europe de l’Est | >9g | >+80% |
Un avenir plus sain est possible
L’OMS affirme qu’en réduisant notre consommation de sel de seulement 25%, nous pourrions éviter 900 000 décès d’ici 2030. Neuf cent mille vies ! C’est l’équivalent d’une ville comme Marseille sauvée en entier.
Mais soyons honnêtes, ce n’est pas qu’une question de volonté individuelle. Pour voir un vrai changement, il faut une action concertée des gouvernements, des industriels, et de la société tout entière.
J’ai essayé pour ma part de réduire progressivement le sel dans mes plats. Au début, tout me semblait fade. Puis, miracle ! Après quelques semaines, mes papilles se sont réadaptées et j’ai redécouvert le vrai goût des aliments. Vous voyez ce que je veux dire ?
Et maintenant, que faire ?
Est-ce qu’on doit tous paniquer et jeter notre salière par la fenêtre ? Pas forcément. Mais ces chiffres nous invitent à une prise de conscience collective. Quand on pense que manger un peu moins salé pourrait sauver tant de vies, ça vaut bien quelques efforts, non ? Et vous, avez-vous déjà essayé de surveiller votre consommation de sel au quotidien ?