Figure-vous que 77% des bacheliers poursuivent dans le supérieur, selon l’INJEP, mais tous ne trouvent pas immédiatement un emploi après. Entre études, chômage ou entrepreneuriat, comment ces jeunes peuvent-ils se protéger côté santé sans se ruiner ? Voici l’essentiel à savoir pour éviter les mauvaises surprises.
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Rattaché à ses parents ou voler de ses propres ailes ?
Alors, la carte Vitale, vous l’avez depuis vos 16 ans, pas vrai ? Mais pour la complémentaire, c’est une autre histoire. Un jeune peut rester sur celle de ses parents jusqu’à un certain âge – généralement la veille de son 26ème anniversaire, mais attention, ça varie selon les organismes.
J’ai un ami qui pensait être encore couvert par la mutuelle familiale à 26 ans et demi… Gros choc quand il a dû payer ses lunettes en intégralité ! Vous voyez ce que je veux dire ? Dans le doute, vérifiez toujours cette limite d’âge dans le contrat.
Peut-on se passer de complémentaire quand on est jeune ?
Légalement ? Oui. Rien n’oblige un étudiant à avoir une mutuelle. Mais sincèrement, c’est jouer avec le feu. Un accident, une hospitalisation, et c’est la douche froide financière.
Pour les jeunes en bonne santé, il existe une option intermédiaire : les contrats couvrant uniquement l’hospitalisation. Moins chers et plutôt malins pour se protéger de l’essentiel sans se ruiner. Mais soyez vigilant sur les délais de carence – ces périodes où vous payez mais n’êtes pas encore couvert.
Les mutuelles étudiantes : spécificités et avantages
Bon, soyons honnêtes, les mutuelles étudiantes ont un atout majeur : elles mutualisent les risques entre jeunes. Et comme statistiquement, vous êtes moins souvent malades que vos aînés (profitez-en, ça ne dure pas !), les tarifs sont généralement plus abordables.
J’ai vu des offres à moins de 10€ par mois pour une couverture basique. Certes, ça ne vous remboursera pas votre couronne en or, mais pour les consultations courantes, c’est déjà ça !
Niveau de garantie | Couvre principalement | Prix moyen mensuel | Idéal pour qui ? |
---|---|---|---|
Basique | Consultations, pharmacie courante, hospitalisation simple | 10-15€ | Jeunes en bonne santé sans besoins spécifiques |
Intermédiaire | + meilleure prise en charge dentaire et optique | 20-30€ | Porteurs de lunettes, soins dentaires occasionnels |
Premium | + orthodontie, médecines douces, psychologie… | 35-50€ | Besoins médicaux spécifiques, sportifs intensifs |
Les contrats responsables et solidaires : le standard actuel
Petite info qui change tout : quel que soit le niveau choisi, les contrats dits « responsables et solidaires » (la quasi-totalité aujourd’hui) doivent obligatoirement couvrir certains soins à 100% – c’est le fameux « 100% santé ». Ça concerne des lunettes, des prothèses dentaires et auditives bien définies.
Du coup, même avec un contrat basique, vous n’êtes pas totalement démuni face à ces dépenses qui peuvent coûter cher. C’est une bonne nouvelle, non ?
Et si vous venez de perdre votre job ?
La vie n’est pas un long fleuve tranquille. CDD terminé, alternance finie, licenciement… ça arrive. Mais saviez-vous que vous pouvez souvent conserver la mutuelle de votre ancien employeur ? C’est ce qu’on appelle la « portabilité ».
Cette portabilité fonctionne si :
- Vous étiez bien inscrit à la mutuelle de l’entreprise
- Vous n’avez pas été licencié pour faute lourde ou n’avez pas démissionné sans motif
- Vous touchez des allocations chômage de France Travail
La durée de cette protection ? Elle correspond à votre temps passé dans l’entreprise, jusqu’à 12 mois maximum. Une bouffée d’oxygène qui peut vraiment aider pendant votre transition professionnelle.
La Complémentaire Santé Solidaire : l’option sociale
Et si vos revenus sont vraiment bas, il y a la Complémentaire Santé Solidaire (CSS). Gratuite ou à quelques euros par mois selon vos ressources, elle offre une protection complète. J’ai accompagné un ami pour monter son dossier l’année dernière – c’était un peu administratif, mais quel soulagement pour lui ensuite !
Pour les moins de 25 ans, l’évaluation se fait sur les revenus familiaux s’ils sont à charge de leurs parents, ou sur leurs propres revenus s’ils sont indépendants. Au-delà, c’est systématiquement une demande individuelle.
Choisir selon ses besoins réels
Un conseil qui vaut de l’or : prenez le temps d’évaluer vos besoins réels. Vous faites du sport intensif ? Privilégiez une couverture qui prend bien en charge la kiné. Problèmes dentaires récurrents ? Regardez attentivement ce poste.
Et puis n’oubliez pas les aides locales ! En Occitanie par exemple, le « Pass Mutuelle Étudiant » peut donner un sacré coup de pouce aux étudiants boursiers qui ne peuvent pas bénéficier de la CSS.
Conclusion : votre santé n’est pas un luxe
Alors voilà, cher lecteur, la couverture santé n’est peut-être pas le sujet le plus passionnant quand on est jeune, mais c’est certainement l’un des plus importants. Vous avez déjà assez de préoccupations sans avoir à craindre une facture médicale astronomique, non ? Et vous, avez-vous déjà eu une mauvaise surprise côté remboursements de santé ?